Le signe ?
c'est un élément "transmettant" un message. il est chargé de "sens". Il se constitue d'un SIGNIFIANT, forme ou mode portant le message (dessins, paroles, gestes ou même "matériaux") et d'un SIGNIFIE, contenu du message à transmettre.
la signification?
Généralement, c'est une représentation mentale liée à un signe. Il y a une relation de réciprocité entre un signifiant et un signifié. on parle souvent de DÉNOTATION ET CONNOTATION. Le premier terme correspond à l'objet d'appui pour la formulation du signe (forme, mot, expression), le second porte sur ses significations, liées à des situations particulières ou des contextes précis.

La syntaxe?
c'est la discipline qui s'intéresse aux modes de combinaisons des "signes" pour construire des énonces cohérents, compréhensibles et même "beaux". La grammaire "formalise" également la syntaxe, en s'appuyant sur un ensemble de signes appartenant à un domaine précis (exemple, les mots d'une langue, son alphabet permettent de construire un langage formel, c'est-à-dire compréhensible et admissible.)

L'architecture correspond-t-elle à ce principe? est-elle un langage?
Questions : L’architecture comme langage - Supplément : Parallèles 3
RépondreSupprimerS’Interroger sur l’architecture comme langage, n’est-ce pas se situer sur le terrain privilégié où s’exerce la spécificité de la discipline architecturale ? N’est-ce pas aussi constater que la production dominante se trouve aujourd’hui assujettie aux normes de la bureaucratie et aux contraintes de la techno-production ? La rareté d’une réflexion sur le langage de l’architecture confine la discipline dans des processus soit d’exclusion stérile et monotone, soit d’inclusion tapageuse et superficielle ; la confrontation d’une multiplicité de langages et de manières trop personnalisées aboutit à la confusion et à la perte de signification. Ne faut-il pas, dès lors, redécouvrir des voies qui concilient et intègrent la totalité des enjeux ?