La parcelle est donc l’unité de base du tissu urbain. Elle se matérialise par ses limites marquées, reconnues et enregistrées. Sur le plan juridique, elle signifie une propriété foncière, un bien « privé » par rapport à un bien public. Toutefois, la parcelle peut recevoir un édifice public.
Le parcellaire est donc le système associant un ensemble de parcelles sur un même territoire.
Réellement, le parcellaire constitue dans les centres anciens une trame stable. Parfois, la construction occupant une parcelle est renouvelée, agrandie dans les limites de la parcelle, mais aussi si elle peut « annexer » une autre parcelle mitoyenne, (dans le cadre d’une transaction) ou même si elle est morcelée (division d’un héritage) les tracés trahissent ses multiples vicissitudes.
Modes d’analyses du parcellaire :

• Localisation
• Topologie, formes géométriques
• Dimensions (largeurs, profondeurs)
• Modes d’occupation (plein/vide)
• Mode de transition (intérieur /extérieur ou rapports à l’extérieur, accès, façade..)
• Mode d’association (rapport aux autres parcelles, formation de l’ilot, à la voie…)
Synthèse
Identifier les types.(choix des critères à justifier)
Construire des typologies.
A Lire et à assimiler (pour débat) :
« La parcelle est le plus petit dénominateur commun de implantation humaine où se retrouvent les éléments juridiques sociaux économiques qui font histoire de la terre où se succèdent les expériences de la culture et de l’habitat. L’analyse historique de la structure parcellaire du tissu urbain est bien le moyen de faire apparaître le lien entre le lieu et architecture entre le lieu et la fonction. Elle seule permet expliquer les rapports de chaque élément avec son voisin et enregistrer la variété de chronie des différentes séquences urbaines
.» F.Boudon et j.Blécon Tissu urbain et architecture. L'analyse parcellaire comme base de l'histoire architecturale In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 30e année, N. 4, 1975. pp. 773-818.
Une personne (anonyme) avait écrit un commentaire dans cet endroit.
RépondreSupprimerJe l'ai effacé par erreur.
Je vous serai reconnaissant de bien vouloir le poster une seconde fois, d'autant que les propos sont très intéressants.
Merci.
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerSalut M Bouchareb.
Je veux juste ajouter un mot.
Que le type de la maison en méditerranée est la maison à cour. Celle-ci se trouve à l'origine de toutes les différentes variations qui se présentent de nos jours, quelles soit maison individuelle ou appartement.
La maison à cour, dans sa première version se présente comme une pièce se retrouvant dans un cloitre et orientée de façon à ce que le soleil puisse entré à l'intérieur, car cette maison contient une seule ouverture (la porte d'entrée), ainsi, il n'y a qu'une seule façon d'orienter la pièce de manière à éviter que l'humidité ne stagne sur le mur qui se trouve en face de l'entrée.
Le mode de croissance de la maison dans ce cas serait pareil à celui des cellules vivantes, c'est à dire par redoublements successifs se produisant à l'intérieur du cloitre. Selon les besoins de ses habitants, on reproduit à chaque fois le type, et la maison gagne de plus en plus de complexité et le niveaux d'organicité se voit croitre au fur et à mesure des redoublements, jusqu'à la saturation de l'"aire de pertinence" qui correspond à la partie non édifiée à un moment du processus typologique de la maison à cour.
Il est plutôt réducteur de lire une ville par l'unique biais du parcellaire, et il plus réducteur de considérer un agrégat comme la somme des parcelle ou encore pire du territoire urbain (organisme urbain). de la battisse jusqu'au territoire le tout est étroitement imbriqué en un jeux de conditionnant et conditionné avec un rapport d'interaction réciproque; la battisse impose par exemple au parcelle certaine dimensions minimales et celui ci un contexte de variation topologique et topographique, l'association des deux détermine un mode d'agrégation (à cour: dos à dos;sur rue : en bande...en ligne).
RépondreSupprimerLa lecture d'un établissement humain ne pourrait donc se passer des 4 dimensions: Bâtisse, agrégat, organisme urbain/ rural, le territoire.
Il est aussi établit/ consenti (depuis les critiques des essai de sociologie urbaine de Karl Marx) que les formes urbaines jouissent d'une autonomie relative par rapport au structures sociales(la composant civile)qui les érigent. Il est serait donc plus judicieux aux un et autres (architectes urbaniste, sociologue) de lire/analyser chacun le domaine de ces compétence sans s'aventurer sur un terrain dont on a ni les outils théorique ni la charge. Je ne dit pas qu'il est négatif d'avoir des entrecoupement entre spécialiste, dans la science d'aujourd'hui l'interdisciplinarité est plutôt inévitable, mais ne pas sortir de notre profil et respecter celui des autres!
Effectivement, il est "réducteur" d'approcher la ville par l'unique "parcellaire". La parcelle n'est qu'un élément du SYSTEME URBAIN. Cependant, il faut avouer que si les parcelles sont d'une "jouissance" privée (juridique), les espaces publics qu'elles participent à former sont une jouissance collective. Et c'est là que se situe les enseignements à tirer...La dialectique du privé/public (voir Halbwachs) est à la base des performances du système urbain aussi bien sur le plan fonctionnel, gestionnaire, esthétique...
RépondreSupprimerDans la vision marxiste, l'autonomie des formes urbaines par rapport aux structures sociales se comprend facilement, car les premières sont "héritées", alors que les secondes sont des "constructions" temporaires évoluant sous la contrainte des modes de production et des rapports sociaux.
Les conceptions élaborées et inspirées de la vision marxiste (ville, habitat) et de la vision collectiviste (phalanstères..)ont montré certaines limites dans le sens ou elles n'engagent en rien l'individu en tant que "volonté".
Ce qui sera bénéfique et intéréssant, c'est de partir du constat suivant:
Pourquoi ces établissements (centres historiques)sont vécus (aujourd'hui) comme des entités cohérentes?
Pour quelles raisons ont-ils cette profondeur didactique ?
Cette RECEPTION présente, positive, cohérente, rationnelle qui constitue le fondement de ce questionnement ?
En un mot, il est temps de ranger les "dogmes", les explications stéréotypées, les clichés et les présuppositions au placard?
Parler de la ville est déjà réducteur.
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